Mes travaux de recherche s’inscrivent dans la thématique générale de l’amélioration de la qualité des soins et la réduction des risques en matière de santé. Du fait de ma formation initiale de kinésithérapeute, je m’intéresse en particulier aux thérapeutiques dites manuelles et en lien avec les sciences du mouvement.

L’amélioration de la qualité des soins impose notamment (i) de disposer de données scientifiques sur la métrologie des outils diagnostiques comme sur l’efficacité des solutions thérapeutiques proposée, (ii) de s’assurer du transfert de ces connaissances vers le domaine clinique et (iii) d’évaluer l’impact de la mise en place de ces solutions en termes de transformation du service médicale rendu.

Les risques en matière de thérapeutiques manuelles sont quant à eux plus difficiles à appréhender. En dehors des risques directs liés aux aspects techniques, les risques majeurs sont sans aucun doute ceux inhérents aux pratiques à dérive sectaire. Réduire ces risques impose de (i) comprendre les mécanismes cognitifs en jeu dans l’adhésion des patients comme des professionnels à des théories pseudo-scientifiques, (ii) élaborer et évaluer des outils pédagogiques visant à sensibiliser patient et professionnels, (iii) mettre en place une démarche d’éducation à la santé intégrant ces outils.