Impact de la pollution atmosphérique urbaine de type acido-particulaire sur la mortalité quotidienne à Lyon et dans l'agglomération parisienne
Résumé
Two epidemiological studies have been carried out in Lyon and Paris region in order fo assess the short term respiratory and cardiovascular mortality impact of urban acid-particulate air pollution. Ihese studles are paft of the European APHEA project and followed the same time series statistical analysis- The data that were used were from the 1985-1990 period in Lyon and the 1987-1990 period in Paris region. The estimated cardiovascular moftality attributable to air pollution is between 4.5% for the pafticulate indicator to.6.6o/o for the SO2 indicator in Lyon, and respectively 1.7 to 2.2% in . Paris ", i.e. between 30 and 50 annual untimely deaths in Lyon and between 260 and 350 in " Paris "- Because of a lower frequency, the respiratory morlality attributable to air pollution is /ess. Ihe mortality gains that could result from different decreases of air pollution are estimated. Ihese estimates aim to help discusslon about what could be an acceptable risk, but they should be only one facet in a multidisciplinary approach to the choice between alternative prevention policies.
Deux études épidémiologiques ont été réalisées à Lyon et dans I'agglomération parisienne afin d'estimer l'impact de santé publique à court terme sur les mortalités respiratoire et cardio-vasculaire de la pollution atmosphérique urbaine de type acido-particulaire. Ces études ont été menées dans le cadre du programme européen APHEA et ont suivi la méthode d'analyse des séries chronologiques. Les données utilisées portent sur les périodes 1985-1990 à Lyon et 1987-1990 à " Paris". La pad de la mortalité cardio-vasculaire prématurée attribuable à cette pollution varie entre 4,5 %o pour I'indicateur particulaire et 6,6 % pour l'indicateur SO2 à Lyon, et respectivement entre 1 ,7 e|2,2 % à " Paris ", soit 30 à 50 décès par an à Lyon et 260 à 350 décès par an à . Paris ". En raison de sa fréquence plus faible, la mortalité respiratoire prématurée attribuable à la pollution est moins impoftante. Des estimations sont faites de la réduction de cette mortalité prématurée qui pourrait résulter d'une baisse de la pollution atmosphérique. Ces estimations permettent d'alimenter la discussion sur le niveau de risque acceptable et constituent, avec les autres impacts de la pollution atmosphérique (morbidité à court et long termes, survie à long terme...) un des aspects du large débat concernant les politiques de réduction du risque.
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