Gaëlle Fiard de l'équipe TIMC GMCAO présentera sa soutenance d'Habilitation à Diriger des Recherches le 12 octobre 2020 à 14h sur le thème : 

« Diagnostic précoce et traitements focaux du cancer de la prostate. »

Lien pour assister à la soutenance à distance : https://youtu.be/jqP1N9W9hrQ
 

Jury :  

• Mme Sandrine Voros, Chargée de Recherche INSERM, laboratoire TIMC, Communauté Université Grenoble Alpes, Rapporteure
• M Pierre Mozer, Professeur des Universités-Praticien Hospitalier à l’AP-HP, La Pitié Salpêtrière, Paris, Rapporteur
• M Olivier Rouvière, Professeur-Praticien Hospitalier, Hospices Civils de Lyon, Rapporteur
• Mme Jocelyne Troccaz, Directrice de Recherche CNRS, laboratoire TIMC, Université Grenoble Alpes, Examinatrice
• M Jean-Luc Descotes, Professeur des Universités-Praticien Hospitalier, laboratoire TIMC, CHU Grenoble Alpes, Examinateur
• M Laurent Guy, Professeur-Praticien Hospitalier, CHU de Clermont-Ferrand, Examinateur

Résumé :  

Le cancer de la prostate est le premier cancer en fréquence chez l’homme en France et la troisième cause de mortalité par cancer. Le dépistage systématique n’est pas recommandé, et environ 8000 patients décèdent chaque année d’un cancer détecté au stade métastatique, ou de l’évolution métastatique d’un cancer pris en charge au stade localisé ou localement avancé. La controverse liée au dépistage est d’origine multifactorielle, mais expliquée en grande partie par le manque de précision du marqueur sanguin utilisé (PSA) et de la procédure de confirmation diagnostique (biopsies prostatiques randomisées). Enfin, les traitements radicaux (prostatectomie, radiothérapie) sont sources de conséquences urinaires et sexuelles significatives, réduisant le bénéfice de la détection à un stade précoce de la maladie. Les pistes d’amélioration sont multiples, et les travaux de recherche réalisés, en cours et à venir, explorent ces différentes pistes. Nous aborderons ainsi l’amélioration de la détection précoce grâce à l’imagerie par résonance magnétique de la prostate et les biopsies ciblées, l’amélioration de l’apprentissage du geste de biopsie prostatique par la simulation, et l’amélioration de la compréhension de l’imagerie prostatique par la recherche des effets du vieillissement et des cellules sénescentes au sein de la prostate. Enfin, nous nous intéresserons aux traitements focaux ainsi qu’à l’évaluation de leurs effets sur la fonction sexuelle. Nous conclurons par une réflexion sur le dépistage systématique du cancer de la prostate et la place des traitements focaux dans la prise en charge future du cancer de la prostate.